Manger est une des activités qui stimulent le plus intensément tous nos sens et dont le processus nous intègre profondément dans le monde qui nous entoure.
De la culture, la cueillette, l’élevage, la chasse, et la pêche
à la préparation, la cuisson, la fermentation, l’affinage, le salage, le séchage, l’assemblage et le mélange de couleurs, de goûts, de textures, de nutriments,
aux joies de la dégustation,
aux effets apaisants, énergisants, réchauffants, réconfortants, stimulants, rafraîchissants et enivrants des aliments sur notre corps,
et jusqu’au retour de ces matières à la terre par le compost qui remet ce grand tout en route,
la cuisine est un pur plaisir, un des plus satisfaisants, et qui mérite à ce qu’on s’intéresse à son cycle complet pour mieux savourer chaque étape.
Pour moi, la cuisine n’est pas une science exacte, au contraire, elle est d’une souplesse extraordinaire qui nous invite à préférer le choix qualitatif au quantitatif, à accorder nos ingrédients à nos humeurs, à expérimenter des mélanges insolites. La phrase « ça ne se fait pas » est bannie de ma pratique culinaire. La cuisine nous permet d’affiner nos instincts et nos intuitions, de mesurer avec nos sens plutôt qu’avec l’horloge ou les instruments gradués.
Je ne mange ni strictement végétarien, ni strictement bio, ni strictement local, ni strictement diététique, ni strictement de saison. Mais on peut remplacer le mot « strictement » par « majoritairement », puisque je trouve que chacune de ces principes est une manière de converser avec son paysage et de penser son monde. Ceci dit, en matière de nourriture, les traditions de chasse, de pêche, et d’élevage responsables, de conservation d’aliments par divers processus, et des fêtes honorées par des denrées rares venues de loin, sont aussi des éléments précieux à ne pas négliger en cuisine.
LES RECETTES
Vous ne trouverez pas d’indications précises concernant les quantités, mais plutôt des indications de proportion entre les ingrédients, ou sinon des mesures basées sur le corps (en poignées, pincées, brassées, etc), que je vous encourage à ajuster à vos goûts. La même chose pour les temps de cuisson : pour savoir si c’est prêt, je parlerai d’aspects visuels, d’odeur, de consistance, de goût, plutôt que de minutes.
Vous verrez que les petites frustrations que cela peut provoquer au début céderont la place à une confiance renouvelée en vos intuitions!
accédez aux recettes
Je propose sur demande des journées découvertes à composer selon ce qui vous intéresse : la cuisine, la cueillette, la permaculture…
Je suis loin d’être experte en ces matières, mais je commence à accumuler des expériences et à connaître les spécificités du milieu montagnard que j’habite. Le temps de voir si ces pratiques suscitent assez d’intérêt pour organiser des stages plus complets, ces journées sont proposées à contribution libre.